L’objectif d’aller vers un parc automobile 100 % électrique à horizon 2050 va considérablement transformer le métier des garages automobiles, qu’ils soient indépendants, multimarques ou rattachés à un concessionnaire.
L’intervention dans le cadre d’une réparation d’un véhicule électrique nécessite une habilitation spécifique afin de procéder à la mise en sécurité et à la consignation.Les ateliers doivent donc se former pour s’adapter à la nouvelle donne.
Pour les interventions sur les VE, les grands bouleversements concernent surtout :
– Une diminution des heures d’entretien
– L’augmentation des prestations liées à la connectivité
Les interventions de réparation carrosserie ne devraient pas être trop impactées. Pour l’anecdote, le loueur Hertz revend un tiers de sa flotte VE aux Etats-Unis. En cause, des coûts de réparation sont trop élevés (article Les Echos du 12/01/2024)
En terme de carrosserie, si, fondamentalement leur remise en peinture ne diffère pas des modèles thermiques, les professionnels intègrent tout de même de nouveaux procédés de séchage, spécifiques à chaque constructeur. Les fabricants de peinture développement également des produits adaptés au bon fonctionnement des éléments électriques et Adas.
Mais le thermique n’est pas mort ! Les professionnels peuvent compter sur l’allongement de la durée de vie des véhicules thermiques.
A lire, « Voiture électrique : le grand blues des garagistes » sur Les Echos (16/01/2024).